À l’occasion des dix ans du jumelage de Joigny avec Kilibo (Bénin), l’association Joigny Baobab organise une exposition de masques contemporains Gèlèdé Yoruba (des masques de cérémonie), qui se déroulera du 23 au 29 septembre dans les salles basses du château des Gondi.
« L’association a pour but d’aider au développement de la ville de Kilibo et de promouvoir la culture béninoise dans le Jovinien », détaille Thérèse Brayotel, la présidente de l’association.
Ils se portent sur la tête
Ainsi, et à l’occasion de l’anniversaire des dix ans du jumelage des deux communes, Joigny Baobab propose aux visiteurs de découvrir une trentaine de masques colorés et sculptés sur bois par des artistes béninois. « Le projet de base était d’accueillir des habitants de Kilibo à Joigny, mais c’est impossible avec la crise sanitaire », explique la responsable.
C’est ainsi que l’association s’est repliée sur cette exposition de masques pour « marquer le coup ». Ils ont été mis à sa disposition par la galerie Vallois de Paris, spécialisée dans les œuvres africaines, et par André Joly, attaché culturel du Bénin à la retraite. « Les gens sont toujours surpris par les masques, car contrairement à ce qu’on pourrait penser, les créations ne se portent pas sur le visage mais sur la tête », indique Thérèse Brayotel.
Avec cinquante-trois adhérents dans ses rangs, et « en pleine recherche de jeunes forces vives », l’association Joigny Baobab, qui fêtera ses vingt d’existence l’an prochain, ne manque pas de projets pour soutenir la commune sœur béninoise dans son développement. En plus de continuer l’avancée sur la collecte des déchets et le soutien à l’enseignement par le biais du financement de livres africains, elle espère bien effectuer la mise en service du centre de santé annexe à Kilibo.